Plus de 800 millions de Fcfa pour dénouer la crise à la Sucobe Savè: Le Ministre Grégoire Akoffodji gagne le pari
Plus de 800 millions de Fcfa pour dénouer la crise à la Sucobe Savè.
Le Ministre Grégoire Akoffodji gagne le pari
La grande salle de la maison des jeunes de Savè a servi de cadre à la rencontre des anciens travailleurs de l'ex-société sucrière de Savè. L'objectif est de trouver un compromis par rapport à la crise qui secoue depuis plus d'une semaine la sucrerie complant de Savè. cette crise est due au non payement des droits de licenciement et des dommages et intérêts. Cette rencontre du jeudi 15 mai 2008 avec le ministre de l'industrie était la solution pour mettre fin aux grèves qui compliquent l' existence aux chinois locataires dudit complexe.
Il y a environ 20 ans précisément le 15 octobre 1988, le gouvernement béninois a dépêché sur le site de l'ex-société sucrière de Savè une cargaison de soldats armés avec pour seul objectif de renvoyer les travailleurs afin de laisser la maison à une société privée Agrimatec de Antoine Codjia . Cette situation a rendu la vie difficile aux travailleurs de cette unité de production notamment des problèmes de santé, d'alimentation d'éducation des enfants bref des foyers disloqués . En conséquence ces anciens travailleurs n'ont pas oublié ses souffrances dues au licenciement sans droits, ni dommages ou avantages liés à leur fonction .S'appuyant sur la loi du travail en vigueur au Bénin et dans le monde ceux-ci sont descendus dans les rues le jeudi 08 mai dernier pour exiger du gouvernement tous les droits de licenciement à eux dûs il y a 20 ans .Ces droits de licenciement évalués à 836 millions 612milles 773 fcfa seront payés aux ayants droit le 26 mai 2008 selon les promesses du ministre de l'industrie Grégoire Akoffodji au cours de sa rencontre à Savè avec les manifestants. Ils exigent entre autre la restitution du montant prélevé à la CNSS, ex-OBSS s'élevant à plus de 433 millions de Fcfa, des dommages et intérêts qui seront prochainement évalués par la justice béninoise. A quelque chose malheur est bon dit-on ,voilà ces anciens travailleurs riches dans les prochains jours. En effet ceux-ci sont relativement satisfaits de la visite du ministre et promettent de dénouer la crise ce jour avant zéro heure. Les représentants du comité de lutte des anciens travailleurs mettent en garde le gouvernement pour les déconvenues qui en découleraient en cas de fausses promesses .
Edmond Iwimbi